La fête des eaux à & Le nouvel an khmer
Bien plus modestes qu’à Phnom Penh. Les courses se déroulent dans les douves d’Angkor Vat. Foule immense de paysans dans leurs plus beaux habits. A la tombée de la nuit des dizaines de moines se regroupent à l’entrée de la chaussée devant des tables couvertes d’offrandes destinées à la lune.
Dans la lumière de la pleine lune et les bruits de la forêt, le temple semble protéger la foule. Tout là-haut, dans le sanctuaire central, brille une bougie dont on distingue les vacillements… Les badauds, un instant attiré par un orchestre de musique moderne, le délaissent pour s’agglutiner autour d’une baraque de forains jouant des morceaux du répertoire populaire. Pas un bruit, pas un applaudissement : uniquement des oreilles attentives, des regards émerveillés, une joie intérieure qui fait plaisir à voir.